Frey, de Chris Wooding

Les lectures pleines de grandes idées et de concepts intéressants sont l’un des attraits de la SF, mais un peu de détente pure de temps à autre ne fait pas de mal. C’est ce que nous propose Chris Wooding avec Frey, premier roman consacré aux aventures du capitaine du même nom.

Starfish, de Peter Watts

En 2009, Fleuve Noir nous a proposé un nouvel auteur de hard science en la personne de Peter Watts. Son roman Vision aveugle m’avait semblé un peu trop touffu, mais la richesse d’idées qu’il véhiculait m’avait convaincu de continuer à m’intéresser à l’auteur. Cet été, la collection Rendez-vous Ailleurs revient à la charge avec cette fois le premier roman de Watts, Starfish, qui début une trilogie de SF sous-marine. Rappelons en passant que l’intégralité des textes de Peter Watts, dont ce roman, sont disponibles en anglais sur son site sous licence creative commons.

L’Oeil du Temps, de Arthur C. Clarke & Stephen Baxter

Les collaborations entre auteurs ne produisent pas toujours des résultats d’une grande qualité. Le premier livre écrit à quatre mains par Clarke et Baxter, Lumière des jours enfuis, proposait des idées intéressantes mais les personnages étaient inexistants et l’intrigue pas très emballante. Ces deux grands noms de la SF britannique ont remis le couvert avec une trilogie, L’odyssée du temps, dont L’oeil du temps est le premier volume.

La guerre tranquille, de Paul McAuley

Il y a de nombreuses années, j’ai croisé la plume de Paul McAuley au hasard de l’anthologie Faux Rêveur. Sa nouvelle L’histoire en marche m’avait laissé une impression mitigée, étant un texte qui s’inscrivait dans un ensemble plus large et dont le cadre ne m’apparaissait pas clair. La guerre tranquille, roman qui se passe dans la même trame historique, me permet d’explorer un peu plus largement la création de McAuley.

Arche, de Stephen Baxter

Dans son Déluge, l’anglais Stephen Baxter nous contait l’inéluctable montée des eaux, qui poussait l’humanité dans ses derniers retranchements. Mais l’être humain n’étant pas du genre à abandonner sans combattre, plusieurs projets d’Arche ont vu le jour. Les dernières parties de Déluge se focalisaient sur la troisième Arche. La deuxième était très vaguement évoquée. Ce nouveau roman de Baxter se concentre lui sur la première, celle qui doit franchir le vide séparant les étoiles.

Boneshaker, de Cherie Priest

L’automne 2010 a vu l’arrivée sur le marché d’un nouveau label consacré à l’imaginaire : Eclipse. Le livre me semblant le plus intéressant dans la fournée de démarrage était Boneshaker de l’américaine Cherie Priest. Lauréat du prix Locus et finaliste au Hugo et au Nebula, voilà qui promettait quelque chose d’intéressant.
Boneshaker est le premier volume de la série « Le siècle mécanique », se passant dans un univers uchronique et à l’ambiance steampunk. Nous sommes en 1880, la guerre civile ravage les Etats-Unis depuis vingt ans et depuis plus d’une décennie tout un quartier de Seattle est isolé du reste du monde par un rempart qui empêche un gaz toxique de se répandre. Zeke Briar est le fils du Dr. Blue, l’homme tenu pour responsable de l’incident qui fit apparaître ce gaz. Persuadé que son défunt père est innocent, et décidé à le prouver, il s’introduit dans la zone. Inquiète, sa mère part à sa recherche.

Eglise électrique, de Jeff Somers

La science-fiction peut être une littérature d’idée mais elle peut aussi être une littérature d’action. Eglise électrique de l’américain Jeff Somers est clairement plus dans la deuxième catégorie. Ce roman est le premier de ceux mettant en scène le personnage d’Avery Cates, narrateur de ses propres aventures.

L’écorcheur, de Neal Asher

Le britannique Neal Asher a développé un univers de SF, dit univers du Polity, qui compte à l’heure actuelle plus d’une dizaine de romans, soit la quasi-totalité de ses textes longs. L’écorcheur fut le premier édité en France et si la série ne semblait pas voir la suite arriver c’est maintenant chose faite avec le débarquement dans nos librairies de Drone.

Métro 2033, de Dmitry Glukhovsky

Si je carbure essentiellement à l’imaginaire d’origine anglophone il m’arrive quand même de temps en temps de dériver vers d’autres rivages. Cette fois on fait une petite excursion vers la Sainte Russie. La Volga, les grandes steppes, le lointain lac Baikal, l’interminable taïga, Nijny-Novgorod, Vladivostok l’orientale… En fait bernique. Dans Métro 2033 on se promène dans le métro moscovite sous la direction de Dmitry Glukhovsky.