La chute d’Hypérion, de Dan Simmons

Il y a de cela un petit moment, j’avais relu Hypérion de Dan Simmons. Ça s’était très bien passé mais l’ouvrage n’est que le premier d’une série. J’ai donc fini par m’occuper de relire le volume suivant : La chute d’Hypérion.

On retrouve les pèlerins sur Hypérion, aux tombeaux du temps, peu après la fin du précédent volume. Mais surtout, on fait la connaissance d’un autre personnage, dont on va suivre le point de vue pendant une bonne partie du récit : Joseph Severn. Ce dernier raconte l’histoire à la première personne et a une nature un peu particulière. Un artifice grâce auquel on continuera de savoir ce qu’il advient des pèlerins, ainsi que de quelques autres nouveaux protagonistes.

L’univers s’élargir fortement. Certes, dans le précédent volume l’histoire ne se limitait pas à la planète Hypérion puisque chaque pèlerin parlait d’autres endroits en racontant son histoire. Mais cela restait assez limité. Cette fois, on visite pas mal de lieux et on découvre vraiment la richesse de cet univers exploré et colonisé par les humains. Sa complexité, notamment politique, devient aussi plus évidente.

Ce deuxième volume est aussi l’occasion de voir comment converge les récits et les destins des différents pèlerins. Les pièces proposées précédemment étaient tellement disparate qu’il pouvait ne pas sembler très évidemment que tout cela fasse partie du même ensemble. On voit donc que c’est bien le cas.

Hypérion se terminait en laissant le lecteur avec de nombreuses questions. Fort heureusement, ce roman répond à un certain nombre d’entre elles, mais pas toutes. De plus, il ajoute son lot de mystère. On profite aussi de quelques révélations et retournements de situation assez bien amenés et qui changent pas mal la donne.

L’ensemble Hypérion / La chute d’Hypérion n’est pas tant un ensemble de deux romans qu’un seul roman coupé en deux. La première moitié ne conclut rien et laisse vraiment tout le monde, y compris les lecteurices, en plan. La fin de ce deuxième volume est par contre nettement plus satisfaisante. L’univers a clairement d’autres choses à proposer et l’auteur s’y intéresse dans un deuxième diptyque, mais la conclusion de La chute d’Hypérion me semble apporter suffisamment de résolution pour qu’on puisse arrêter ici sa lecture. J’avais cependant été assez curieux lors de ma première lecture pour passer ensuite à Endymion et cette relecture ayant été très plaisante, je vais probablement refaire de même.

La chute d’Hypérion (The Fall of Hyperion)
de Dan Simmons
traduit par Guy Abadia
illustration de Jean Bastide
éditions Pocket
736 pages (poche)

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