Arche, de Stephen Baxter

Dans son Déluge, l’anglais Stephen Baxter nous contait l’inéluctable montée des eaux, qui poussait l’humanité dans ses derniers retranchements. Mais l’être humain n’étant pas du genre à abandonner sans combattre, plusieurs projets d’Arche ont vu le jour. Les dernières parties de Déluge se focalisaient sur la troisième Arche. La deuxième était très vaguement évoquée. Ce nouveau roman de Baxter se concentre lui sur la première, celle qui doit franchir le vide séparant les étoiles.

Boneshaker, de Cherie Priest

L’automne 2010 a vu l’arrivée sur le marché d’un nouveau label consacré à l’imaginaire : Eclipse. Le livre me semblant le plus intéressant dans la fournée de démarrage était Boneshaker de l’américaine Cherie Priest. Lauréat du prix Locus et finaliste au Hugo et au Nebula, voilà qui promettait quelque chose d’intéressant.
Boneshaker est le premier volume de la série « Le siècle mécanique », se passant dans un univers uchronique et à l’ambiance steampunk. Nous sommes en 1880, la guerre civile ravage les Etats-Unis depuis vingt ans et depuis plus d’une décennie tout un quartier de Seattle est isolé du reste du monde par un rempart qui empêche un gaz toxique de se répandre. Zeke Briar est le fils du Dr. Blue, l’homme tenu pour responsable de l’incident qui fit apparaître ce gaz. Persuadé que son défunt père est innocent, et décidé à le prouver, il s’introduit dans la zone. Inquiète, sa mère part à sa recherche.

Lamentation, de Ken Scholes

La fantasy fourmille de poncifs vis à vis desquels il y a plusieurs attitudes pour les dépasser. On peut simplement les contourner et prendre d’autres voies, surprendre le lecteur en sortant des sentiers battus. C’est un peu l’approche que l’on trouve dans la série du Trône de Fer, de George R. R. Martin. Une autre solution consiste au contraire à attaquer le cliché en pleine face, à foncer à travers et le magnifier en allant au-delà. C’est la voie suivie par Brandon Sanderson dans sa belle trilogie Fils-des-Brumes. Enfin il est possible de louvoyer autour des clichés en jouant sur la langue, comme le fait Patrick Rothfuss sur le Nom du Vent. C’est cette dernière approche qu’a choisi l’américain Ken Scholes pour sa série Les psaumes d’Isaak, dont le premier volume s’intitule Lamentation.

Eglise électrique, de Jeff Somers

La science-fiction peut être une littérature d’idée mais elle peut aussi être une littérature d’action. Eglise électrique de l’américain Jeff Somers est clairement plus dans la deuxième catégorie. Ce roman est le premier de ceux mettant en scène le personnage d’Avery Cates, narrateur de ses propres aventures.

L’écorcheur, de Neal Asher

Le britannique Neal Asher a développé un univers de SF, dit univers du Polity, qui compte à l’heure actuelle plus d’une dizaine de romans, soit la quasi-totalité de ses textes longs. L’écorcheur fut le premier édité en France et si la série ne semblait pas voir la suite arriver c’est maintenant chose faite avec le débarquement dans nos librairies de Drone.

Métro 2033, de Dmitry Glukhovsky

Si je carbure essentiellement à l’imaginaire d’origine anglophone il m’arrive quand même de temps en temps de dériver vers d’autres rivages. Cette fois on fait une petite excursion vers la Sainte Russie. La Volga, les grandes steppes, le lointain lac Baikal, l’interminable taïga, Nijny-Novgorod, Vladivostok l’orientale… En fait bernique. Dans Métro 2033 on se promène dans le métro moscovite sous la direction de Dmitry Glukhovsky.

L. G. M., de Roland C. Wagner

Wagner est l’un des grands noms de la SF française, notamment connu pour sa série des Futurs mystères de Paris. Il n’est pas surprenant qu’un auteur qui aime autant l’humour et la dérision se soit permis de produire une sorte d’hommage à Martiens go home ! de Fredric Brown.

La Vieille Anglaise et le continent, de Jeanne-A Debats

Aujourd’hui on va faire un peu dans la littérature française et s’intéresser à une novella publiée en 2008 par un petit éditeur, Griffe d’encre. Depuis sa parution La Vieille Anglaise et le continent s’est vu attribuer plusieurs prix à commencer par le GPI et le prix Julia Verlanger. Voilà qui a certainement donné un bon coup de pouce à la carrière de Jeanne-A Debats.

Déluge, de Stephen Baxter

Si certains des romans de l’anglais Stephen Baxter peuvent être considérés comme de la hard-science par exemple sa série des Univers multiples dont je parlerai un jour ici, certains de ses ouvrages font partie d’une science-fiction plus « grand public ». Déluge, qui ouvre un dyptique sans titre, en fait partie.