La voie du loup, de E. E. Knight

Quand on s’amuse à lister les sous-genres de la SF on finit rapidement par en trouver des brouettes complètes. Et dans le lot il y a celui de l’humanité sous domination extra-terrestre.
La voie du loup, premier volume de la série Terre Vampire de E. E. Knight, s’inscrit dans ce genre là. Environ un demi-siècle avant le début de l’histoire une espèce nommée Kurian est venue s’installer sur Terre et a mis fin à la suprématie de l’être humain. Ces mystérieux Kurian se repaissent des âmes humaines qu’ils moissonnent par l’intermédiaire de créatures nommées Faucheurs. Certains humains résistent, d’autres collaborent et la grande majorité se retrouve coincée entre les deux, essayant simplement de survivre et priant pour ne pas faire partie de la ‘moisson’ suivante.

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La stratégie de l’ombre, d’Orson Scott Card

Que fais un auteur lorsqu’il a épuisé les possibilités de suite direct à un livre ? Il écrit d’autres livres se passant en parallèle de ceux déjà publiés. C’est en tout cas la solution qu’a retenu Orson Scott Card après en avoir fini avec Ender Wiggins dans Les enfants de l’esprit. Du coup, retour à la case départ avec La stratégie de l’ombre.

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Jeu de nains, de Terry Pratchett

Le Pratchett nouveau est arrivé. Intitulé Jeu de nains ce nouvel opus des annales du Disque-Monde revient une nouvelle fois au sein du Guet sous la direction de l’increvable Samuel Vimaire, cette fois au prise avec un meurtre de nain dans les profondeurs d’Ankh-Morpork, des troubles raciaux sous le coude et un vol de tableau au musée. Sans parler d’un best-seller évoquant un secret caché dans le dit tableau.

Les sphères de cristal, de David Brin

Une fois n’est pas coutume intéressons-nous à un recueil de nouvelles. Et comme cela fait un petit moment que je n’ai rien lu de David Brin voilà l’occasion d’y revenir.
Les sphères de cristal est un recueil spécifique à la France, paru dans la défunte collection Imaginaires sans frontière. Articulé principalement autour de la thématique des extra-terrestres, de leur présence ou de leur absence, il contient neuf nouvelles et un essai. Les textes sont dans l’ensemble assez courts ce qui permet d’alterner rapidement les ambiances. On passe ainsi de textes relativement sérieux à d’autres nettement plus humoristiques. Feu rouge évoque les short stories décalées de Fredric Brown ou Robert Sheckley alors que les dipneustes résonne avec les Berserkers de Fred Saberhagen ou le Centre galactique de Gregory Benford. La dernière nouvelle, Les pierres de pondération, est peut-être le texte que j’ai préféré, l’auteur y jouant avec la notion de réalité de notre univers.

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L’appel de la Lune, de Patricia Briggs

L’appel de la Lune constitue ma troisième incursion dans le domaine de la bit-lit, cette fameuse littérature qui fait rage outre-Atlantique et met en scène de jeunes femmes dans des mondes proches du notre à ceci près qu’un certain nombre de créatures fantastiques, du genre loup-garou ou vampire, y existent réellement. Je vous ferai peut-être un jour la présentation de mes deux précédentes tentatives, l’une couronnée de succès et l’autre pas. En attendant intéressons-nous un peu à Mercedes Thompson, alias Mercy pour les intimes.

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Le seigneur de l’arc d’argent, de David Gemmell

Pour ceux qui n’aurait jamais entendu parler de David Gemmell disons rapidement qu’il fut l’un des principaux auteurs anglais de fantasy de ces trente dernières années, son œuvre étant essentiellement axée sur des romans d’action menés tambour battant. La trilogie Troie fut sa dernière série, Gemmell quittant ce monde avant d’avoir pu terminer l’écriture du dernier roman lequel a donc été complété par sa femme Stella.

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La cité du gouffre, d’Alastair Reynolds

On pourrait croire qu’Alastair Reynolds écrit de la fantasy à voir l’épaisseur des pavés qu’il pond mais il n’en est rien, c’est bien de la SF. Voici donc La cité du gouffre, le deuxième opus de la série des Inhibiteurs. C’est épais, le format est grand et ce n’est pas écrit gros. La première différence notable avec le précédent ouvrage, L’espace de la révélation, est le point de vue adopté, puisque la majeur partie de l’histoire est vécue par le narrateur qui nous raconte ses péripéties. Tanner Mirabel, le narrateur en question, va passer la majeure partie du livre à traquer l’assassin de son ancien patron, ce qui va l’amener de sa terre natale, Sky’s Edge, à Chasm City, la fameuse cité du gouffre sur Yellowstone, permettant ainsi de faire le lien avec le premier volume.
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Acacia, de David Anthony Durham

Le Pré aux Clercs semble décidé à frapper fort en cette fin d’année avec ce roman de David Anthony Durham. Acacia pèse 670 pages, écrit petit et ce n’est que le premier volume. Le tout livré sous couverture de Didier Graffet, avec quatre petites vignettes au dos représentants les quatre personnages centraux de ce roman. L’éditeur s’est aussi fendu d’un site pour l’occasion. Même le prix est relativement faible pour une telle épaisseur de papier. Bref tout semble fait pour faire de ce livre la nouvelle locomotive de la collection. Mais est-ce que cela vaut la peine de s’engager dans un n-ième premier volume d’une série dont on ignore encore combien de livres elle comptera ?
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Black Man, de Richard Morgan

Trois ans. Trois ans que j’attendais un nouveau roman de Richard Morgan. Avec Black Man cette attente est enfin récompensée et bien récompensée.

Avant de s’envoler pour les terres de la fantasy, avec sa trilogie actuellement en cours outre-Manche, Morgan nous revient donc avec un nouveau roman assez proche de sa trilogie Kovacs. On navigue une fois encore dans les eaux du thriller cyberpunk, avec violence, corruption, sexe, argent, pouvoir et compagnie. L’univers dans lequel se passe l’histoire est sensiblement différent de celui de Kovacs et un peu plus proche du notre. Continuer la lecture de « Black Man, de Richard Morgan »

Le Mage du Prince, de Karen Miller

Il y a des jours où j’ai l’impression de commencer plus de nouvelles séries que je n’en termine. C’est très certainement la faute à des auteurs comme Robert Jordan, George R. R. Martin et autre Steven Erikson. Du coup je fait un peu plus attention à la longueur des séries auxquelles je m’attaque, quoiqu’il m’arrive parfois une rechute comme dernièrement avec Acacia de Durham. Tout ça pour dire que Le mage du prince, de Karen Miller, est le premier volume d’un diptyque. Je n’aurai donc point besoin de m’enfiler quinze pavés de mille cinq cents pages chacun pour connaître le fin mot de l’histoire.

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