La tour de Babylone, de Ted Chiang

De temps en temps on découvre un nouvel auteur plein de promesses. Cette fois c’est Lunes d’encre qui propose un recueil d’un dénommé Ted Chiang : La tour de Babylone. Par la même occasion ça me fait un recueil de nouvelles, moi qui en lit bien trop peu.

Le choix du félin, de E. E. Knight

Après la voie du loup, la série Terre vampire de E. E. Knight continue avec Le choix du félin. Pour rappel la Terre est occupée par des extra-terrestres, les Kurians, qui se nourrissent des âmes humaines. Evidemment il existe une résistance dont David Valentine, le héros de la série, fait partie.

Feux croisés, de Nancy Kress

Il y a quelques temps de cela j’ai lu le premier volume d’une trilogie de Nancy Kress. Je prévoyais de continuer cette auteur avec le volume suivant de la série, mais l’actualité éditoriale en a décidé autrement puisque la collection Rendez-Vous Ailleurs vient de publier Feux Croisés.

Un cantique pour Leibowitz, de Walter M. Miller Jr.

Après le Double étoile de Heinlein et Des fleurs pour Algernon de Keyes je continue dans la série des vieux machins que je n’avais pas encore pris le temps de lire. Aujourd’hui c’est le tour de Un cantique pour Leibowitz de feu Walter M. Miller Jr.

Les liens du sang, de Patricia Briggs

Quelques mois après L’appel de la Lune voici donc le retour de Mercedes Thompson, la mécanicienne auto spécialisée dans les modèles germaniques qui a aussi pour particularité de se transformer en coyote. Avec Les liens du sang Patricia Briggs continue d’explorer son univers des Tri-cities, au fin fond des Etats-Unis.

Dehors les chiens, les infidèles, de Maïa Mazaurette

Voilà un livre fort bienvenu. Point trop long et tenant tout seul. De plus Dehors les chiens, les infidèles de Maïa Mazaurette parvint à œuvrer dans un registre généralement peu exploité, celui de la fantasy post-apocalyptique.

Le nom du vent, de Patrick Rothfuss

Voilà un ouvrage à propos duquel son éditeur communique depuis des semaines, annonçant Le Livre de l’Année. Le nom du vent, premier volume de la Chronique du tueur de roi, étant précédé d’un bon buzz outre-Atlantique je n’ai guère tardé à m’occuper du roman de Patrick Rothfuss.

Des fleurs pour Algernon, de Daniel Keyes

Dans la catégorie « Il n’est jamais trop tard pour lire les classiques » je me suis dernièrement occupé du roman de Daniel Keyes. A l’origine Des fleurs pour Algernon était une nouvelle, publiée en 1959, que Keyes prolongea en roman en 1966. Récompensé sous chacune de ces formes ce récit s’est depuis mué en un classique du genre qu’il est toujours bon de lire.
Le principal protagoniste du récit se nomme Charlie Gordon. Il est handicapé mental et va subir une opération dont le but est de développer son intelligence. Le récit est la somme des comptes rendus qu’il écrit avant puis après l’opération et dans lesquels il relate son existence au quotidien et les changements qui se font sentir, jour après jour.
Algernon est la souris qui a précédé Charlie dans cette expérimentation et à laquelle il va s’attacher profondément. Au fur et à mesure de l’évolution de l’intellect de Charlie on assiste à des résurgences de son passé, de nombreux souvenirs qu’il avait enfui et qui expliqueront en partie les difficultés auxquelles il fait fasse sur certains plans pendant la majeure partie de l’histoire.
Des fleurs pour Algernon pose des questions délicates. L’intelligence va bouleverser totalement la vie de Charlie Gordon, affectant sa personnalité, changeant radicalement son rapport à autrui et à lui-même. D’un être trop simple pour être malheureux il devient un individu trop conscient pour être heureux. Et puis il y a l’angoisse. Celle que ce changement ne soit que temporaire et que Charlie replonge à terme dans son état d’origine. L’intelligence et la conscience sont-elles des bénédictions ou des fardeaux ? Et quel regard avons-nous sur les handicapés mentaux ? Faut-il vouloir la normalité à tout prix ?
Des fleurs pour Algernon est l’un de ces romans de la SF qui pourrait être lu aisément par tous et qui pousse son lecteur à réfléchir sur son rapport à autrui. Un demi-siècle après son écriture le récit n’a pas pris une ride et je le conseille vivement à tous.
Des fleurs pour Algernon (Flowers for Algernon)
de Daniel Keyes
traduit par Georges H. Gallet
illustration de Eikasia
éditions J’ai Lu
256 pages (format poche)
Vous aussi lisez un très bon livre de SF :  Des fleurs pour Algernon

Douze, de Jasper Kent

Un roman fantastique se passant pendant la campagne de Russie. Il n’en fallut pas plus à l’amateur d’histoire militaire que je suis pour m’intéresser à Douze de Jasper Kent.
La base de l’intrigue est relativement simple. Débordés par la Grande Armée de Napoléon qui s’approche inexorablement de Moscou quelques soldats russes, qui ont pour spécialité de s’occuper des opérations du type espionnage et sabotage, font appel à un groupe de mercenaires venant de Valachie. Ces derniers vont se révéler d’une efficacité peu commune pour ce qui est d’étriper son prochain. Mais cette particularité va rapidement attirer la curiosité puis l’inquiétude des soldats qui les ont engagés.

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