Le code Midas, de Boyd Morrison

Il y a quelques temps, je vous avais parlé du premier volume de la série Tyler Locke de Boyd Morrison. L’Arche a été une lecture agréable dans laquelle je retrouvais un peu ce petit côté recherche de trésor mythique qui plaît à tout fan d’Indiana Jones. Si l’ouvrage n’était pas un chef d’œuvre, sa lecture en était suffisamment plaisante pour que je finisse par me lancer dans le volume suivant : Le code Midas.

Après un entretien d’embauche très particulier et à forte tension, Tyler Locke se retrouve embarqué dans une nouvelle chasse au trésor. Accompagnée d’une linguiste qui n’avait rien demandé à personne, il doit trouver le trésor du roi Midas en moins d’une semaine. Avec pour seul indice, une énigme laissée par Archimède.

Le code Midas reprend les mêmes ingrédients que L’arche. D’abord un héros de type couteau suisse, moitié militaire moitié ingénieur. Ensuite un entourage d’amis/collègues qui apportent les compétences ou les moyens nécessaires pour permettre au héros de se sortir de quelques impasses et de ne pas faire du surplace. Ajouter une héroïne, différente de l’épisode précédent et apportant le point de départ de l’intrigue ainsi que des connaissances historiques/archéologiques en adéquation avec la spécificité de l’épisode (ici Midas et son trésor). Enfin, un ou plusieurs méchants qui essaient d’imposer une feuille de route à nos héros, avec de préférence une motivation forte pour l’argent/le pouvoir. Si les méchants sont plusieurs et possibles concurrents, on gagne des points bonus. On mélange tout ça dans un bon volume d’action pour fluidifier l’ensemble, saupoudrer de quelques pépites d’histoire pour que le résultat ne soit pas trop aéré. Et voila un thriller d’action archéologique.

Le code Midas a donc évidemment les mêmes défauts que son prédécesseur, le héros est toujours bourré de qualités très utiles, certains personnages sont un peu caricaturaux et on n’échappe pas à quelques clichés en cours de route. Mais comme pour L’arche, Morrison arrive à apporter des solutions intéressantes et plus ou moins rationnelles à un mythe. Archimède constitue plutôt une bonne source d’inspiration même si certains trucs sont un petit peu tirés par les cheveux.

Face à un Atlantis de David Gibbins très décevant, Boyd Morrison a réussi à me faire à nouveau plaisir avec ce deuxième épisode des aventures de Tyler Locke. La différence se situe probablement dans le fait que Morrison sait ne pas en faire trop alors que Gibbins est dans la surenchère permanente ce qui lui fait rapidement franchir les limites du ridicule. Le code Midas n’est certes pas ce qui se fait de mieux en terme de thriller, mais il remplit suffisamment bien les critères du genre pour offrir une lecture divertissante et plaisante. Et je compte bien revenir pour l’épisode suivant.

Le code MidasLe code Midas (The Vault)
de Boyd Morrison
traduit par Vincent Basset
éditions Bragelonne
456 pages (grand format)

Disponible en numérique chez 7switch

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