The October Man, de Ben Aaronovitch

J’aime bien la série Peter Grant de Ben Aaronovitch et je n’avais pas hésité à lire la première novella, The Furthest Station, que l’auteur avait produit dans cet univers. Apparemment, les récits plus courts trouvent aussi leur lectorat puisque Aaronovitch a écrit une deuxième novella. Je n’ai donc pas hésité à mettre la main sur The October Man.

Contrairement à The Furthest Station, cette novella ne met pas en scène Peter Grant. On fait donc la connaissance de son homologue germanique, Tobias Winter, que l’on suit lors d’une enquête à Trèves.

Le cadre choisit par l’auteur pour ce changement de décor est intéressant. Trèves est l’une des plus vieilles villes d’Allemagne et cela en fait donc en endroit bien pratique pour installer l’un de ces mystères dont s’occupe habituellement The Folly. Connaissant et appréciant l’Allemagne, j’ai été ravi de voir que l’auteur avait beaucoup travaillé pour essayer de rendre tout ça reconnaissable dans les moindres détails.

The October Man est donc l’occasion de rencontrer un praticien évoluant dans un cadre un peu différent de celui de Peter Grant. Tobias partage quelques caractéristiques avec son homologue d’outre-Manche, mais il s’en différencie suffisamment pour ne pas être un simple calque germanique. Son environnement culturel et historique sont différents et ça se voit bien. Aaronovitch a aussi bien pris en compte le passé du pays, notamment l’ère nazie puis son découpage en deux entités distinctes pendant la Guerre Froide. Tout ceci a évidemment eu un impact sur la façon dont les allemands gèrent leur rapport à la magie.

Tout comme dans la première novella, l’enquête menée par Tobias parvient à sa conclusion un peu plus rapidement que dans les romans. Mais c’est tout à fait satisfaisant pour moi. Les personnages secondaires sont aussi assez bien fichus et les interactions de Tobias avec certains d’entre eux font plaisir à lire.

Avec The October Man, Ben Aaronovitch continue d’explorer son univers. J’ai fortement apprécié cet épisode qui s’éloigne un peu des personnages et lieux habituels. Le soin apporté par l’auteur à la description du contexte allemand m’a fait plaisir et j’ai vraiment bien accroché à ses nouveaux protagonistes. Si Aaronovitch décide à nouveau de mettre Tobias Winter en scène, je le retrouverai avec plaisir. En attendant, je sais déjà qu’il y a un nouvel épisode avec Peter Grant à l’horizon.

The October Man
de Ben Aaronovitch
illustration de Stephen Walter
éditions Gollancz
180 pages (format moyen)

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2 réflexions sur « The October Man, de Ben Aaronovitch »

    1. Je me souviens qu’il y a deux-trois abréviations de trucs policiers qui sont utilisées, par contre je n’ai pas vraiment souvenir d’abréviations liées aux lieux.
      Y a quelques trucs auxquels je ne fais plus attention à ce niveau (quel est le sens exact de telle ou telle abréviations policières ? Pas grave 🙂 ). Mais j’ai basculé en anglais sur la série dès le deuxième volume (à l’origine parce que je n’aimais pas les couvrantes françaises) alors j’ai largement eu le temps de m’y faire. Maintenant que la série a l’air un peu dans les choux par chez nous, je suis bien content de pouvoir la continuer de mon côté. 🙂

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