Les Machines sauvages, de Mary Gentle

Déjà le troisième opus du livre de Cendres de Mary Gentle. Jusqu’ici, le cycle s’annonçait très bon, que ce soit dans le premier ou le deuxième volume. Voyons un peu si la qualité se maintient dans les Machines sauvages.

La guerre tranquille, de Paul McAuley

Il y a de nombreuses années, j’ai croisé la plume de Paul McAuley au hasard de l’anthologie Faux Rêveur. Sa nouvelle L’histoire en marche m’avait laissé une impression mitigée, étant un texte qui s’inscrivait dans un ensemble plus large et dont le cadre ne m’apparaissait pas clair. La guerre tranquille, roman qui se passe dans la même trame historique, me permet d’explorer un peu plus largement la création de McAuley.

Arche, de Stephen Baxter

Dans son Déluge, l’anglais Stephen Baxter nous contait l’inéluctable montée des eaux, qui poussait l’humanité dans ses derniers retranchements. Mais l’être humain n’étant pas du genre à abandonner sans combattre, plusieurs projets d’Arche ont vu le jour. Les dernières parties de Déluge se focalisaient sur la troisième Arche. La deuxième était très vaguement évoquée. Ce nouveau roman de Baxter se concentre lui sur la première, celle qui doit franchir le vide séparant les étoiles.

Boneshaker, de Cherie Priest

L’automne 2010 a vu l’arrivée sur le marché d’un nouveau label consacré à l’imaginaire : Eclipse. Le livre me semblant le plus intéressant dans la fournée de démarrage était Boneshaker de l’américaine Cherie Priest. Lauréat du prix Locus et finaliste au Hugo et au Nebula, voilà qui promettait quelque chose d’intéressant.
Boneshaker est le premier volume de la série « Le siècle mécanique », se passant dans un univers uchronique et à l’ambiance steampunk. Nous sommes en 1880, la guerre civile ravage les Etats-Unis depuis vingt ans et depuis plus d’une décennie tout un quartier de Seattle est isolé du reste du monde par un rempart qui empêche un gaz toxique de se répandre. Zeke Briar est le fils du Dr. Blue, l’homme tenu pour responsable de l’incident qui fit apparaître ce gaz. Persuadé que son défunt père est innocent, et décidé à le prouver, il s’introduit dans la zone. Inquiète, sa mère part à sa recherche.

Lamentation, de Ken Scholes

La fantasy fourmille de poncifs vis à vis desquels il y a plusieurs attitudes pour les dépasser. On peut simplement les contourner et prendre d’autres voies, surprendre le lecteur en sortant des sentiers battus. C’est un peu l’approche que l’on trouve dans la série du Trône de Fer, de George R. R. Martin. Une autre solution consiste au contraire à attaquer le cliché en pleine face, à foncer à travers et le magnifier en allant au-delà. C’est la voie suivie par Brandon Sanderson dans sa belle trilogie Fils-des-Brumes. Enfin il est possible de louvoyer autour des clichés en jouant sur la langue, comme le fait Patrick Rothfuss sur le Nom du Vent. C’est cette dernière approche qu’a choisi l’américain Ken Scholes pour sa série Les psaumes d’Isaak, dont le premier volume s’intitule Lamentation.

La puissance de Carthage, de Mary Gentle

Les séries c’est bien de les commencer, mais c’est surtout mieux de les continuer. Ainsi je me suis penché sur le deuxième volume du livre de Cendres de Mary Gentle, intitulé La puissance de Carthage. Le premier volume m’ayant fait bonne impression, c’est avec plaisir que je me suis plongé dans la lecture du suivant.

Le puits de l’ascension, de Brandon Sanderson

Il y a peu je vous parlais de L’empire ultime, premier volume de la trilogie Fils-des-Brûmes du sympathique Brandon Sanderson, surtout célèbre pour la reprise de la Roue du Temps de feu Robert Jordan. Ce bouquin m’avait fait une très bonne impression c’est pourquoi je n’ai guère tarder à m’attaquer au suivant : Le puits de l’ascension.

Interview : Xavier Mauméjean

Aujourd’hui est une grande première pour l’Affaire Herbefol : la toute première interview publiée. J’espère que ce n’est que la première et que d’autres pourront suivre dans les mois à venir. Et pour ouvrir le bal j’ai fait appel à l’auteur d’un roman que j’ai lu et chroniqué dernièrement et qui s’impose pour moi comme l’un des meilleurs ouvrages de 2010 : Xavier Mauméjean et son superbe Rosée de feu.

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GiG, de James Lovegrove

La plupart des livres se résument principalement aux textes, le reste étant finalement assez accessoire. Mais il arrive que le livre soit un véritable objet dont le texte n’est que l’une des facettes, un objet qui vaut aussi par lui-même. La double novella GiG du britannique James Lovegrove en est un bon exemple et nous en devons l’arrivée en France à un éditeur small-press, Griffes d’encre.

Eglise électrique, de Jeff Somers

La science-fiction peut être une littérature d’idée mais elle peut aussi être une littérature d’action. Eglise électrique de l’américain Jeff Somers est clairement plus dans la deuxième catégorie. Ce roman est le premier de ceux mettant en scène le personnage d’Avery Cates, narrateur de ses propres aventures.