Ciel profond, de Patrick Lee

Les deux premiers volumes de la trilogie La brèche de Patrick Lee ont constitué de bonnes lectures. C’est donc sans trop d’inquiétude que j’ai fini par me lancer dans la lecture de Ciel profond, le dernier épisode. Voyons un peu comment l’auteur conclu sa trilogie.

Un missile détourné d’un programme secret américain pulvérise la Maison Blanche et le président américain par la même occasion. Deux mots liés à cette attaque semblent reliés l’événement à Tangent et voilà Travis, Paige et Bethany repartis dans une course contre la montre pour empêcher une force hostile de prendre le contrôle de la Brèche et de ses entités.

Ciel profond démarre comme les deux précédents volumes : sur les chapeaux de roue. Et le rythme ne va pas souvent faiblir. Ce qui donne une fois encore un ouvrage qui se dévore à toute vitesse. C’est un peu comme une saison de 24, on fonce tout du long et on a bien du mal à s’arrêter avant la fin. L’auteur nous présente encore quelques entités aux propriétés étranges, notamment une dont la capacité est très impressionnante. Cependant, je trouve qu’on manque un petit peu de diversité sur ce plan là, comparé aux deux premiers épisodes.

Dernier volume oblige, Patrick Lee apporte des réponses aux questions que l’on se pose depuis le début de la série : d’où vient la Brèche et qu’est ce qui se cache réellement de l’autre côté ? Ces réponses peuvent être assez inattendues, en tout cas pour moi, et risquent donc de décevoir certains lecteurs. Cela a le mérite de clôturer la série et de ne pas la laisser s’éterniser pendant quinze volumes.

Ciel profond est un volume un peu moins bon que les deux précédents, mais une bonne conclusion à cette série. Lee sait l’arrêter avant de trop tourner en rond et de lasser son lecteur, tout en apportant un minimum de réponses aux questions que l’on se posait. Cette trilogie constitue une bonne lecture détente, entrainant, rapide et efficace. Et parfois on n’en demande pas plus.

ciel-profondCiel profond (Deep Sky)
de Patrick Lee
traduit par Patrick Couton
illustration de David Demaret
éditions L’Atalante

disponible en numérique chez 7switch

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