Frey, de Chris Wooding

Les lectures pleines de grandes idées et de concepts intéressants sont l’un des attraits de la SF, mais un peu de détente pure de temps à autre ne fait pas de mal. C’est ce que nous propose Chris Wooding avec Frey, premier roman consacré aux aventures du capitaine du même nom.

Frey est le propriétaire du Ketty Jay, un aéronef à bord duquel il parcourt le monde avec son équipage de bric et de broc, à la recherche de boulots par forcément légaux ou de marchandises à transporter. Lorsqu’on lui propose un travail trop bien payé pour être honnête, il se méfie mais finit par céder à l’appât du gain. Et c’est là que les ennuis commencent.

J’avoue ne pas avoir attendu grand chose de ce livre et l’avoir lu presque par hasard. Et je dois reconnaître qu’il a constitué une très bonne surprise. Certes, Frey n’est pas un roman de SF qui révolutionne le genre, avec des concepts géniaux, des idées renversantes et qui amène à poser sur l’univers tout entier un regard différent. Rien de tout ça. Par contre, c’est un livre divertissant au possible, un récit d’aventure dépaysant, avec des personnages haut en couleurs, de l’action, des évènements improbables et rocambolesques, des révélations, des retournements de situation… Bref, tout ce qu’il faut pour passer un bon moment de détente.

Frey pocheAu niveau des influences, on est clairement dans une sorte de croisement entre Firefly et Cowboy Bebop. J’y trouve aussi une certaine ressemblance avec Last Exile au niveau du décor. On est dans une vraie SF de divertissement, matinée d’un peu de fantastique, un peu comme ce que l’on peut trouver dans une série comme Traquemort de Simon R. Green.

Bref, Frey est un roman de détente qui s’intercalera avec facilité entre deux lectures un peu plus exigeantes. Et les héros seront de retour dans un nouvel opus.

Frey gf

Frey (Retribution Falls)
de Chris Wooding
traduit par Laurent Queyssi
illustration de Jean-Sébastien Rossbach (grand format) Miguel Coimbra (poche)
éditions Bragelonne (grand format) Milady (poche)
432 pages (grand format) 576 pages (poche)

Disponible en numérique chez 7switch

La chronique du deuxième épisode

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3 réflexions sur « Frey, de Chris Wooding »

  1. quand j’ai lu le pitch, j’ai eu peur. quand j’ai commence je me suis d’abord dit que ca allait vraiment dans le meme sens. et finalement, le style etant plaisant et l’intrigue bien menee meme si ne cassant renouvelant pas le genre je me suis pris au jeu et j’ai passe un tres bon moment.

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