La tour de Babylone, de Ted Chiang

De temps en temps on découvre un nouvel auteur plein de promesses. Cette fois c’est Lunes d’encre qui propose un recueil d’un dénommé Ted Chiang : La tour de Babylone. Par la même occasion ça me fait un recueil de nouvelles, moi qui en lit bien trop peu.
Au programme huit textes, jamais très longs et toujours bons. C’est assez varié, allant d’une petite fantaisie historique à la science-fiction pure et dure en passant par le fantastique. La plume est agréable, c’est plein d’idées intéressantes et on ne s’ennuie jamais. En prime Ted Chiang nous donne  en conclusion du volume  la genèse ou l’inspiration des différents textes.
Et ça fait du bien de lire ce recueil, ça me rassure sur l’avenir du genre en montrant qu’il y a toujours un jeune auteur quelque part avec de bonnes idées et une belle plume pour les mettre en valeur.
Reste maintenant à espérer qu’on pourra en lire plus de cet auteur dont l’œuvre n’est pour l’instant certes pas très volumineuse mais d’un très bon niveau (on ne gagne pas deux Hugo et quatre Nebula en aussi peu de textes sans bonne raison). En attendant j’ai déjà mis la main sur une anthologie anglophone, Eclipse Two, contenant une autre nouvelle de Ted Chiang (ainsi que des textes d’autres grands noms comme Stephen Baxter ou Alastair Reynolds). Les francophones peuvent aussi s’intéresser à deux autres nouvelles traduites dans Fiction 7, daté du printemps 2008.
La tour de babylone
La tour de Babylone (Stories of your life and others)
de Ted Chiang
traduit par Pierre-Paul Durastanti et Jean-Pierre Pugi
illustration de Manchu
collection Lunes d’encre (grand format) Folio SF (poche)
éditions Denoël (grand format) Gallimard (poche)
350 pages (grand format) 412 pages (poche)
Tenté ? Alors choisissez la taille de votre tour : grande ou poche

2 réflexions sur « La tour de Babylone, de Ted Chiang »

  1. Il me semble que La tour de Babylone est beaucoup plus intéressante dans ses aspects théoriques que pratiques, c’est à dire que les concepts explorés, les postulats de base des nouvelles sont souvent géniaux, mais leur traitement manque d’un petit quelque chose pour vraiment nous émerveiller

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