J’ai assez récemment parlé ici de Wolfenstein : The New Order, le premier opus de cette licence sous la bannière MachineGames, et du plaisir que j’ai eu à casser du nazi par lot. Si le studio a ensuite produite une suite, Wolfenstein II : The New Colossus, dont je parlerai aussi prochainement, il y a d’abord eu une préquelle, qui devait probablement être une extension qui s’est transformée en jeu indépendant : The Old Blood. J’ai donc fait un petit détour par cet épisode avant d’attaquer la suite.
On retrouve donc B. J. Blazkowicz un peu avant le début du jeu The New Order, alors qu’il s’apprête à infiltrer le fameux château Wolfenstein pour trouver un dossier permettant de localiser la planque du Boucher (que l’on revoit pas mal dans The New Order). Évidemment, tout ne se passe pas comme prévu et on fini par se retrouver avec pour seul arme un tuyau de plomb. Lequel permet aussi de grimper le long de certains murs, une mécanique assez sympathique. Et accessoirement de faire rendre gorge, littéralement, à des nazillons.
Dans l’ensemble, on est dans une version un peu light du jeu précédent. L’intrigue est moins développé, tout comme les personnages rencontrées. Ceci dit, cela n’empêche pas quelques scènes où je me suis senti un minimum impliqué, du fait des relations entre les personnages.
Si le prologue était tout à fait sympathique, j’ai trouvé le premier niveau du jeu un poil pénible parce que reposant essentiellement sur des esquives de gardes où ça se transforme en désastre et défaite dès qu’on se fait repérer. Heureusement, la situation s’améliore grandement par la suite, une fois qu’on est correctement équipé pour ventiler du nazi par lot de dix. Et on ne se prive pas trop de ce côté.

On est toujours sur des niveaux assez scriptés, avec les passages obligés, les vagues d’adversaires qui déferlent dans certaines zones, etc. Avec toujours quand même l’option de contourner certains « problèmes » avec des conduites d’aération ou autres tunnel.
Le jeu dispose d’une petite mécanique d’amélioration où si l’on atteint certains objectifs, on améliore certains capacités, la taille des chargeurs, etc. Ça ne fonctionne pas exactement de la même façon que dans The New Order, ce qui apporte une petite touche de nouveauté, sans pour autant perturber celleux qui ont fait le jeu précédent.

J’avais le souvenir d’un truc qui finissait par impliquer des zombies et c’est bien le cas. Et c’est toujours flippant de voir ces cochonneries, surtout jumelées aux nazis, c’est vraiment le cocktail dégueu par excellence. On a toujours la possibilité par moment de jouer à des niveaux de l’antique Wolfenstein 3D.
J’ai passé un peu plus de sept heures avec ce jeu, soit environ la moitié du temps passé sur The Old Blood. J’ai encore pris plaisir à bien déglingué des fachos par palette entière avec un supplément zombie pour faire bonne mesure. On sent bien que le jeu est une extension qui a fini par se transformer en jeu solo, avec une intrigue et des personnages un peu moins développés. Cependant, on a quand même ce qu’il faut d’interaction pour s’attacher un minimum et les niveaux proposent quand même des moments de jeu assez sympathique. Et c’est un plaisir à refaire et à redécouvrir des années plus tard, avec une fin qui nous amène juste avant le début du jeu précédent, avec une petite pointe d’amertume quand on connait déjà la tournure de la suite. Ça fait une bonne friandise avant de passer à Wolfenstein – The New Colossus qui est d’un autre calibre.

Wolfenstein – The Old Blood
développé par MachineGames
édité par Bethesda Softworks
disponible sur Windows, XBox One, PS4