Dans les différents romans Star Wars que j’ai lu ces dernières années, L’escadron Alphabet m’avait bien plu. Or, il se trouve qu’il s’agit du premier volume d’une trilogie. Je continue donc cette série.
On retrouve les membres de l’escadron Alphabet quelques temps après la fin du premier roman. Et la réalisation d’un plan pour essayer de coincer l’escadron Spectre les occupent largement. D’autant plus que ça n’est pas la seule menace impériale à laquelle ils doivent faire face.
C’est plutôt plaisant de retrouver les personnages. Les membres de l’escadron ont des personnalités intéressantes à suivre, chacun ayant son caractère, ses opinions et parfois ses secrets. L’auteur les rend bien vivants et c’est agréable à lire.
L’intrigue est assez riche. On suit plusieurs fils narratifs, dont un du coté impérial, c’est assez varié. Il y a pas de rebondissements et vers le milieu de l’ouvrage on a un changement de paradigme qui amène une situation intéressante où les deux cotés sont dans les ennuis, de façon similaire tout en étant différente.
Une des choses que j’apprécie dans cette série, et on le retrouve un peu aussi dans celle de Chuck Wendig, c’est la peinture de cette galaxie dans laquelle les forces de la Nouvelle République prennent petit à petit l’ascendant sur les restes de l’Empire. Une transition pleine de secousses, où l’on voit que cette nouvelle république en construction se cherche et essaie de former sa doctrine politique. On voit aussi quelques petites références à la série de Wendig et on voit bien que la situation globale ne se résume pas à l’affrontement entre les deux escadrons mais qu’il y a aussi d’autres situations à gérer en parallèle.
J’ai donc passé un fort bon moment avec ce deuxieme volume. L’intrigue avance bien, il y a des changements dans la situation et les relations entre personnages et la fin donne clairement envie de lire la suite.

Où l’ombre s’abat (Shadow Fall)
de Alexander Freed
traduit par Thierry Arson
illustration de Jeff Langevin
éditions Pocket
576 pages (poche)