Les liens du sang, de Patricia Briggs

Quelques mois après L’appel de la Lune voici donc le retour de Mercedes Thompson, la mécanicienne auto spécialisée dans les modèles germaniques qui a aussi pour particularité de se transformer en coyote. Avec Les liens du sang Patricia Briggs continue d’explorer son univers des Tri-cities, au fin fond des Etats-Unis.

Dehors les chiens, les infidèles, de Maïa Mazaurette

Voilà un livre fort bienvenu. Point trop long et tenant tout seul. De plus Dehors les chiens, les infidèles de Maïa Mazaurette parvint à œuvrer dans un registre généralement peu exploité, celui de la fantasy post-apocalyptique.

Le nom du vent, de Patrick Rothfuss

Voilà un ouvrage à propos duquel son éditeur communique depuis des semaines, annonçant Le Livre de l’Année. Le nom du vent, premier volume de la Chronique du tueur de roi, étant précédé d’un bon buzz outre-Atlantique je n’ai guère tardé à m’occuper du roman de Patrick Rothfuss.

Des fleurs pour Algernon, de Daniel Keyes

Dans la catégorie « Il n’est jamais trop tard pour lire les classiques » je me suis dernièrement occupé du roman de Daniel Keyes. A l’origine Des fleurs pour Algernon était une nouvelle, publiée en 1959, que Keyes prolongea en roman en 1966. Récompensé sous chacune de ces formes ce récit s’est depuis mué en un classique du genre qu’il est toujours bon de lire.
Le principal protagoniste du récit se nomme Charlie Gordon. Il est handicapé mental et va subir une opération dont le but est de développer son intelligence. Le récit est la somme des comptes rendus qu’il écrit avant puis après l’opération et dans lesquels il relate son existence au quotidien et les changements qui se font sentir, jour après jour.
Algernon est la souris qui a précédé Charlie dans cette expérimentation et à laquelle il va s’attacher profondément. Au fur et à mesure de l’évolution de l’intellect de Charlie on assiste à des résurgences de son passé, de nombreux souvenirs qu’il avait enfui et qui expliqueront en partie les difficultés auxquelles il fait fasse sur certains plans pendant la majeure partie de l’histoire.
Des fleurs pour Algernon pose des questions délicates. L’intelligence va bouleverser totalement la vie de Charlie Gordon, affectant sa personnalité, changeant radicalement son rapport à autrui et à lui-même. D’un être trop simple pour être malheureux il devient un individu trop conscient pour être heureux. Et puis il y a l’angoisse. Celle que ce changement ne soit que temporaire et que Charlie replonge à terme dans son état d’origine. L’intelligence et la conscience sont-elles des bénédictions ou des fardeaux ? Et quel regard avons-nous sur les handicapés mentaux ? Faut-il vouloir la normalité à tout prix ?
Des fleurs pour Algernon est l’un de ces romans de la SF qui pourrait être lu aisément par tous et qui pousse son lecteur à réfléchir sur son rapport à autrui. Un demi-siècle après son écriture le récit n’a pas pris une ride et je le conseille vivement à tous.
Des fleurs pour Algernon (Flowers for Algernon)
de Daniel Keyes
traduit par Georges H. Gallet
illustration de Eikasia
éditions J’ai Lu
256 pages (format poche)
Vous aussi lisez un très bon livre de SF :  Des fleurs pour Algernon

Douze, de Jasper Kent

Un roman fantastique se passant pendant la campagne de Russie. Il n’en fallut pas plus à l’amateur d’histoire militaire que je suis pour m’intéresser à Douze de Jasper Kent.
La base de l’intrigue est relativement simple. Débordés par la Grande Armée de Napoléon qui s’approche inexorablement de Moscou quelques soldats russes, qui ont pour spécialité de s’occuper des opérations du type espionnage et sabotage, font appel à un groupe de mercenaires venant de Valachie. Ces derniers vont se révéler d’une efficacité peu commune pour ce qui est d’étriper son prochain. Mais cette particularité va rapidement attirer la curiosité puis l’inquiétude des soldats qui les ont engagés.

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Jaz Parks s’en mord les doigts, de Jennifer Rardin

On continue avec la bit-lit. Aujourd’hui c’est au tour du premier volume des aventures de Jaz Parks, sous la plume de Jennifer Rardin.
Cette fois la narratrice et héroïne ne semble pas être une créature fantastique, du moins au premier abord. Jaz, Jasmine pour la version formelle, travaille pour la CIA en tant qu’assassin, ni plus ni moins, avec une prédilection pour l’élimination des êtres surnaturels. Et une tendance à semer plus de dégâts que l’ouragan Katrina derrière elle.