The Line of Polity, de Neal Asher

J’ai déjà chroniqué deux fois Neal Asher. Une première fois pour une édition en français avec L’écorcheur et une seconde fois avec Gridlinked, le premier de ses romans inédits dans notre langue. Le passage à la langue de Shakespeare s’étant bien passé, j’ai décidé de continuer dans cette voie avec le deuxième roman de l’auteur, The Line of Polity, toujours dans le même univers que les deux titres précédemment chroniqués.

Quelques temps après la fin de Gridlinked, on retrouve Ian Cormac, engagé dans une nouvelle mission. Un habitat orbital ayant été dévasté dans un drame qui présente certaines similitudes avec l’explosion du runcible de Samarkand, l’agent du Polity est envoyé dans le secteur pour enquêter. Une affaire où l’on recroise certains protagonistes déjà aperçus dans le volume précédent.

Ce deuxième épisode commence un peu comme le premier, par une catastrophe. Mais Neal Asher propose plus de points de vue que dans Gridlinked, ce qui permet d’enrichir un peu la vision que l’on a de son univers. Ce dernier continue de se dévoiler et on commence à cerner cette Line of Polity, zone un peu floue qui délimite l’espace sous contrôle du Polity et la façon dont les IA qui le contrôlent gèrent son expansion. On constate aussi que les actions de Ian Cormac dans Gridlinked ont des effets et que leurs répercussions peuvent se faire sentir dans la durée. Un point toujours intéressant lorsque l’on s’engage dans une série.

L’univers que décrit Asher est toujours empreint d’une certaine violence et le monde de Masada n’y fait pas exception. Que ce soit par sa société organisée autour de l’exploitation de certaines classes sociales ou bien par sa faune et sa flore autochtones qui sont sans pitié pour le visiteur imprudent. On continue aussi de s’intéresser à des restes de civilisations disparues depuis fort longtemps et pas toujours bien compris. On retrouve aussi tout ce qui fait le mélange entre space opera et cyberpunk, avec ce côté super-techno assez fréquent dans le New Space Opera.

Après un premier volume assez intéressant, Neal Asher enchaîne avec un deuxième épisode qui tient à peu près les promesses de Gridlinked. Le récit est assez dense en événements et je n’ai jamais eu vraiment le temps de m’ennuyer. De plus, j’apprécie le fait qu’Asher enrichisse un peu son univers et nous en fait profiter. Cette série du Polity semble vraiment être une série de space opera / cyberpunk sympathique. J’entends bien continuer l’exploration avec Brass Man, le troisième volume.

the-line-of-polityThe Line of Polity
de Neal Asher
éditions Tor / Night Shade Books
environ 660 pages

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