Mon parcours dans l’univers Warhammer 40.000 progresse petit à petit. Ayant lu précédemment Magos de Dan Abnett, qui semblait servir de livre intermédiaire entre la trilogie Ravenor et une nouvelle série, je passe donc au premier volume de la trilogie Bequin.
Alizebeth Bequin est dans une école un peu spéciale, où on lui apprend l’espionnage, le combat, etc. Et quand elle parviendra à la fin de ce cursus hors norme, elle pourra rentrer au service de l’Inquisition. Mais le secret entourant son école semble se fissurer.
Ce roman a été publié avant Magos, en 2013, et portait à l’époque le titre Paria : Ravenor versus Eisenhorn. Puis le titre a été simplifié en 2021 quand sorti enfin le deuxième volume de cette nouvelle trilogie, laquelle a été rebaptisé en trilogie de Bequin. Et vu le contenu, je pense que c’est vraiment une bonne chose, puisque ça recentre le propos sur le personnage principal. Car on suit bien le point de vue de Bequin, qui nous raconte son histoire.
Il y a un certain plaisir à lire ce roman après avoir lu les deux séries précédentes sur les inquisiteurs. Car on sent bien assez rapidement que Bequin n’a probablement pas toutes les clés pour comprendre ce qui l’entoure au début de l’intrigue. Certains protagonistes lui mentent clairement, sans qu’elle en ait forcément conscience au début mais cela est visible plus rapidement pour les lecteurices que pour elle. On voit aussi les pattes de Ravenor et Eisenhorn se glisser dans le récit en cours de route.
J’apprécie toujours autant la description que fait Dan Abnett de cet univers futuriste où pas grand chose ne fait rêver et où pourtant c’est fascinant à observer. Je ressens assez bien la dimension du truc et le fait qu’on n’en voit jamais qu’un infime fragment. Je trouve aussi qu’il rend très bien la puissance de personnages comme les Space Marines et toutes les cochonneries démoniaques et autres horreurs chaotiques. De la même façon, j’apprécie l’usage des mots de pouvoir et la façon dont l’auteur le décrit.
J’ai donc pris pas mal de plaisir à la lecture de ce livre dont le plus gros défaut je trouve est qu’il appelle clairement une suite. Laquelle s’est bien fait attendre pour celleux qui le lire à l’époque de sa première parution. Cependant, le récit que nous fait Bequin de sa vie est suffisamment emballant pour que ce livre soit d’une lecture satisfaisante.

Paria (Pariah: Ravenor versus Eisenhorn)
de Dan Abnett
traduit par Nathalie Huet
éditions Black Library France
430 pages (format moyen)