Tarkin, de James Luceno

Je me suis remis à la lecture Star Wars il y a quelques temps, avec le sympathique Thrawn de Timothy Zahn. Ne souhaitant pas enchaîner directement sur le reste de cette trilogie, j’ai décidé de m’intéresser à un autre personnage célèbre de cet univers : Tarkin.

Le personnage de Tarkin est surtout connu pour sa fin : à la tête de la première Étoile Noire, il ordonne la destruction d’Alderaan et meurt lors de la bataille de Yavin. On va ici le suivre dans une intrigue qui se déroule quatorze ans avant, entrecoupée de flashback sur la jeunesse et le début de la carrière de Tarkin.

Dans l’ensemble, le bouquin est plutôt plaisant. On voit les interactions de Tarkin avec Vador et la façon dont se forme le duo que l’on voit à l’œuvre dans l’épisode IV. Ce qui rappelle que d’une certaine façon, le grand méchant du premier Star Wars était Tarkin et pas Vador, ce dernier faisant plutôt office d’homme de main. Les relations entre les différents sbires de Palpatine, principalement dans l’univers étendu de Star Wars, sont souvent l’occasion de concurrences et d’inimitiés. On a ici un fonctionnement différent.

Les parties sur la jeunesse de Tarkin m’ont parfois un peu surprises, tant mon cerveau est habitué à ce personnage immortalisé par Peter Cushing, au point que j’ai presque du mal à imaginer qu’il ait pu être jeune à un moment ou un autre. En fait, le véritable écueil du roman, c’est l’intrigue principale, avec des rebelles qui volent le vaisseau de Tarkin et tout ce petit monde s’engage dans une espèce de course-poursuite galactique qui n’en finit pas. Je n’ai jamais vraiment réussi à adhérer à ce fil narratif, qui n’arrive jamais à être le centre du récit. C’est un peu dommage, car avec une histoire principale un peu plus emballante, le livre aurait vraiment pu se hisser bien plus haut au sein des romans Star Wars. Malgré tout, on reste quand même loin des plus mauvais que j’ai pu lire. Je ne sais pas encore quel sera mon prochain bouquin Star Wars, peut-être un retour vers Thrawn à moins que je ne tente encore quelque chose d’autre ?

Tarkin (Tarkin)
de James Luceno
traduit par Marie Antilogus & Lucile Galliot
illustration de David Smit
éditions Pocket
380 pages (poche)

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