The Blackwell Deception

La série Blackwell fait partie des séries de point & click auxquelles nous jouons. Et après un troisième épisode dans lequel Rosa revenait au premier plan, nous avons donc continué avec le quatrième opus.

On retrouve donc Rosa et Joey qui doivent s’occuper d’un yacht au comportement mystérieux. Après ce petit prologue, Rosa est contacté par un ancien collègue qui a besoin de son aide. On s’engage alors dans une affaire où les morts ne seront pas rares.

L’appart de Rosa, où l’on passe toujours aussi peu de temps.

C’est un plaisir de retrouver Rosa et Joey, avec leur côté un poil blasé face à l’existence des fantômes et leur capacité à sortir quelques bons dialogues. On est bien sûr toujours là pour essayer d’aider les trépassés à se faire à l’idée que la vie les a quitté et qu’il leur faut passer dans un autre monde. La mécanique est inchangée : on peut alterner entre les deux personnages, ce qui est parfois bien utile pour savoir ce qu’il y a derrière une porte fermée, on a un petit bloc note permettant de garder en tête les informations importantes et d’avoir des sujets à proposer lors des dialogues, etc.

Il est plaisant de voir que dans les emails que reçoit Rosa, certains proviennent de personnages croisés dans les jeux précédents. C’est le genre de petit détail qui donne de la substance à l’univers dans lequel évolue les personnages. Cet univers prend aussi un peu plus d’ampleur, puisque cet épisode nous amène encore quelques éléments supplémentaires sur les relations entre vivants et morts.

On fait une petite visite à la presse.

L’un des points intéressants de cet épisode est d’avoir aussi une petite plongée dans le passé de Joey. On voit bien que le fantôme essaie de garder tout ce qui concerne son ancienne vie à distance. Mais la réalité ne correspond pas toujours aux attentes des personnages. Je trouve aussi qu’il y a une certaine amertume dans ce jeu, ainsi que les précédents : les morts comprennent parfois qu’il est désormais trop tard pour faire ou changer des choses qui les auraient peut-être rendu plus heureux.

Dans l’ensemble, le jeu n’est pas très difficile. On a toujours un inventaire très limité et parfois on en oublie presque l’existence, alors qu’on a justement besoin d’en faire usage. Les dialogues sont d’un volume raisonnable et ne perdent pas trop les joueurs. Visuellement, on est toujours sur un pixelart très sympathique. Il nous a fallu environ cinq heures pour parvenir au bout du jeu. Un temps bien rempli, avec des protagonistes dont la compagnie est fort agréable et que l’on aura certainement plaisir à revoir dans le jeu suivant de la série, The Blackwell Epiphany.

A force de côtoyer les morts, il n’est pas surprenant de croiser un inspecteur.

The Blackwell Deception
développé par Wadjet Eye Games
édité par Wadjet Eye Games
disponible sur Windows, OS X, Linux, iOS

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