Elysium Fire, de Alastair Reynolds

Il y a quelques temps, j’avais parlé de Aurora Rising, aussi connu sous le titre The Prefect, un roman d’Alastair Reynolds situé dans l’univers des Inhibiteurs. L’auteur ayant proposé un autre roman centré autour du même personnage principal, Elysium Fire, je m’y suis plongé avec intérêt.

On retrouve Tom Dreyfus et la multitude d’habitats autour de Yellowstone, quelques temps après la fin d’Aurora Rising. La crise qui menaçait le système a été réglée, mais une autre menace semble poindre à l’horizon.

Le point de départ, des morts inexpliquées en nombre croissant, permet de démarrer rapidement une intrigue qui va bien sûr se complexifier un peu. J’ai trouvé intéressant que l’auteur intègre l’un des éléments fondamentaux du Glitter Band : la démocratie directe et la possible perte de confiance des citoyens vis à vis du système.

Les points de vue que propose Reynolds, au-delà de celui de Dreyfus lui-même, sont intéressants et son utilisation d’une intrigue secondaire dans un temps passé m’a pas mal titillé. Si ce fil narratif donne quelques clés de compréhension en avance par rapport à Dreyfus et ses collègues, j’ai tout de même bien apprécié le doute qui subsiste pendant un bon moment sur le qui/pourquoi.

J’ai aussi apprécié que l’auteur prenne bien en compte les événements du roman précédent. Les choix faits par Dreyfus à la fin de cet opus devait forcément avoir des conséquences et Reynolds ne l’a pas oublié et sait s’en servir dans cet épisode. J’aime toujours la façon dont l’auteur décrit cet univers de space-opera et notamment cette zone du Glitter Band, ensemble d’habitats aussi nombreux que variés et coincés entre Yellowstone et les vaisseaux des Ultras. Reynolds a toujours son talent pour les descriptions de lieux un peu inquiétants ou glauques ainsi que pour les merveilles technologiques. Enfin, l’ouvrage est relativement petit, comparé à l’ensemble de son œuvre.

Au final, j’ai passé un fort bon moment avec ce livre. Alastair Reynolds est toujours bon dans le space-opera et j’ai eu plaisir à retrouver la figure du préfet Tom Dreyfus. Je ne sais pas si l’auteur compte le mettre une troisième fois en scène, mais si c’est le cas je lirai ça avec intérêt.

Elysium Fire
d’Alastair Reynolds
éditions Gollancz
408 pages (format moyen)

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