Club Uranium, de Stéphane Przybylski

Il est toujours agréable lorsque l’on a commencé une série d’en apprécier tous les volumes. La tétralogie Origines de Stéphane Przybylski est pour l’instant plutôt bien partie puisque j’ai passé un bon moment en lisant Le château des millions d’années et Le marteau de Thor. Voyons un peu ce que donne le troisième volume, intitulé Club Uranium.

Après deux épisodes de lutte entre l’Allemagne Nazie et l’Empire Britannique pour le contrôle des objets trouvés par Friedrich Saxhaüser en Irak, un nouvel acteur entre en scène : les États-Unis d’Amérique. Ou plutôt des individus prétendant les représenter. Les extra-terrestres concernés par tout ça se décident eux aussi à s’impliquer plus largement. Quand à Saxhaüser, il n’a pas dit son dernier mot.

Après deux volumes avec un bon rythme, Przybylski ne change pas la formule et le récit repart rapidement dans ce troisième opus. De nouveaux personnages font leur apparition et se font bien remarquer. La distribution est déjà assez fournie mais au moins l’un des nouveaux venus n’a aucun mal à se faire une place sur le devant de la scène. C’est que M. Lee n’est pas n’importe qui et il est difficile de le contredire.

On se retrouve donc dans une sorte de course au trésor : tout le monde veut mettre la main sur le magot. On voit donc s’enchaîner les retournements de situation. D’autant plus que les événements extérieurs influent sur l’affaire : le conflit mondial qui a éclaté ne va pas s’arrêter pour faire plaisir aux protagonistes. Et on s’attend bien à ce que tout ça finisse par déraper à un moment ou un autre.

Les camps se sont multipliés, d’autant plus que les allemands sont eux-mêmes divisés. Après deux volumes de mystères on commence à en savoir plus sur les mystérieux visiteurs venus d’ailleurs et là non plus, ce n’est pas concorde et harmonie.

Le récit continue ces allers-retours entre les différentes époques et l’auteur continue de montrer sa connaissance du sujet et sait l’intégrer de façon cohérente dans son intrigue. Un plus vraiment appréciable quand on est amateur d’histoire.

J’ai lu le livre à peu près aussi rapidement que les deux précédents, bien qu’il soit sensiblement plus épais (on va chercher vers les cent cinquante mille mots). Ce volume est simplement du au fait qu’il se passe beaucoup de choses, on ne se perd pas trop avec du remplissage. L’une des choses que j’apprécie bien sur cette série, c’est qu’elle semble aller un peu plus loin que ce que je pensais au départ. C’est toujours agréable.

Avec Club Uranium, Stéphane Przybylski continue sur sa lancée en rajoutant des éléments intéressants à son univers. On garde le même niveau qualitatif, avec en prime une belle couverture dans la lignée des précédentes. Enfin, l’ouvrage se termine avec une chouette surprise qui pousse à lire le dernier opus de la tétralogie. Que demander de plus ?

Club UraniumClub Uranium
de Stéphane Przybylski
illustration d’Aurélien Police
éditions Le Bélial
624 pages (grand format)

disponible en numérique chez 7switch

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